Combien de LGBT au Québec ?

Selon un récent sondage réalisé pour le ministère de la Justice du Québec, la grande majorité des Québécois font preuve d’un haut niveau de tolérance à l’égard de la diversité sexuelle, notamment lorsqu’ils interagissent avec des personnes qui s’identifient comme homosexuelles, bisexuelles ou transgenres. Bien qu’il y ait eu une augmentation de l’acceptation de la diversité, environ 20 % des Québécois se sentent toujours mal à l’aise à l’idée que leur enfant soit transgenre ou que les personnes transgenres utilisent les toilettes de leur choix. S

PLUS DE 80 % DES GENS SONT OUVERTS

Les Québécois ouverts à la diversité sexuelle ont tendance à penser que le reste de la province ne l’est pas, et vice versa. Cela signifie que près de la moitié des Québécois pensent que leur société accepte les personnes qui s’identifient comme homosexuelles, bisexuelles ou transgenres. Cette opinion n’a pas beaucoup changé depuis un sondage réalisé en 2013. Ceux qui sont plus jeunes, plus riches ou plus familiers avec la communauté LGBT sont plus susceptibles d’accepter l’existence de la diversité sexuelle.

6% : Pourcentage de personnes qui s’identifient comme intolérantes à la diversité sexuelle.

Nombre de personnes qui se sentent « mal à l’aise » lorsqu’elles voient deux hommes marcher main dans la main, sur une échelle de 1 à 10.

Plus de pouvoir aux homosexuels !

80% des Québécois et soixante-quinze pour cent des bisexuels déclarent se sentir « à l’aise », tandis que trois personnes sur cinq déclarent éprouver ce sentiment à l’égard des personnes transgenres ; ce chiffre est en légère hausse par rapport à 2013. En revanche, à peine 7 % des personnes se sentent ainsi à l’égard des lesbiennes et 10 % des personnes se sentent ainsi à l’égard des gays et des femmes.

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MOINS À L’AISE AVEC LES PERSONNES TRANS

En général, le niveau de confort des gens diminue lorsqu’ils sont interrogés sur un parent ou un ami proche qui s’identifie comme homosexuel, bisexuel ou transgenre. Les personnes interrogées ont signalé des niveaux de « mal à l’aise » beaucoup plus élevés à l’égard des personnes transgenres que des gays, des lesbiennes et des bisexuels.

On peut exprimer son aise avec l’idée qu’une autre personne est homosexuelle en disant « je suis à l’aise » ou « je suis assez à l’aise » avec cette idée.

Se dit « à l’aise » ou « très à l’aise » que cette personne soit homosexuelle : 

• Voisin : 87 %
• Collègue : 86 %
• Meilleur ami : 83 %
• Médecin : 80 %
• Enfant : 74 %

Se dit « à l’aise » ou « très à l’aise » que cette personne soit trans : 

• Voisin : 84 %
• Collègue : 73 %
• Médecin : 67 %
• Meilleur ami : 66 %
• Enfant : 57 %

L’HOMOPARENTALITÉ

80% des Québécois croient que les parents du même sexe peuvent être aussi bons que les parents du sexe opposé. Alors que 17 % des répondants n’étaient pas d’accord avec cette affirmation dans un sondage de 2013, ils ne sont plus que 5 % à le faire maintenant. Certaines personnes ont encore des réserves à l’égard de l’homoparentalité ; plus du tiers des répondants croient qu’un enfant devrait avoir des parents de sexe opposé, et 18 % ne sont ni favorables ni opposés à cette idée.

MÉTHODE

Afin de mieux connaître les sentiments des Québécois à l’égard de la communauté LGBT, le ministère de la Justice a commandé ce sondage à INFRAS dans le cadre de son Plan stratégique 2015-2020 de lutte contre l’homophobie et la transphobie. Une enquête similaire avait été réalisée en 2013. L’enquête téléphonique a été réalisée entre le 10 et le 16 mars 2017, et les résultats ont été publiés le 1er mai. La marge d’erreur est de +/- 3,09 %, 19 fois sur 20.

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