Qu’en est-il des pronoms LGBT ?

La langue française se distingue d’autres langues comme l’anglais par sa grande politesse. Tout ce qui se trouve dans notre environnement entre dans une certaine catégorie, de même que les gammes musicales que nous utilisons. Dans cette optique, ceux qui n’entrent pas dans le moule du genre peuvent se sentir perdus dans les complexités de la langue de Molière.

Nous utilisons assez souvent les pronoms, mais nous les désignons rarement par leur nom propre. Chaque jour, nous utilisons des pronoms pour désigner une autre personne à la troisième personne. Par exemple, nous pouvons être tentés d’utiliser le pronom « elle » pour décrire une femme à un ami en raison de ses beaux vêtements et de son comportement féminin. Vous pouvez dire : « Je veux le même style que lui », pour une coupe de cheveux courte similaire à celle du client assis à côté de vous.

Cela peut sembler complètement étranger aux personnes cisgenres. Vous ne réfléchiriez pas aux pronoms que vous utilisez si quelqu’un vous le demandait. Vous pourriez même dire quelque chose comme « Eh bien, j’utilise les pronoms féminins bien sûr » ou « J’utilise les pronoms masculins standard comme n’importe quel autre gars ».

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Mais il y a plus d’un problème avec ces grandes lignes. Tout d’abord, cette situation illustre la façon dont les pronoms personnels sont souvent liés aux qualités physiques ou esthétiques d’une personne. Avoir les cheveux courts ne prouve pas que vous êtes un homme, et porter une robe ne devrait pas vous obliger à vous adresser à vous avec un pronom féminin.

Les personnes transgenres ont plus que jamais le choix de la manière de se présenter

Les personnes transgenres indiquent souvent leurs pronoms préférés dans leur « bio » en ligne ou dans la description de leur profil. Les femmes et les hommes qui ne s’identifient pas comme transgenres adoptent ce nouveau langage par solidarité.

De nos jours, plusieurs références amusantes circulent dans les « bios« , qu’elles soient rédigées en français ou en anglais. On les trouve aussi sur les cartes de visite et les badges d’identification des étudiants attachés aux sacs à dos. Toute une série de pronoms personnels, de sujets, de compléments et de possessifs adjectivaux, tels que « il/lui », « they/them », « elle/elle », « he/him/his » et « he/her/his », apparaissent. La vice-présidente américaine Kamala Harris utilise les pronoms neutres « she/her » sur son compte Twitter personnel.

À première vue, c’est choquant… Pourquoi ressentons-nous le besoin immédiat de répertorier les titres et les noms que nous aimons voir utilisés lorsque les autres se réfèrent à nous ou nous parlent.

L’identification des genres

Plus précisément, un vide entre l’identité du genre et sa manifestation. Et les personnes cisgenres reçoivent beaucoup de soutien de la part des personnes trans et non binaires.

Il est parfois difficile de s’y retrouver dans les nombreux acronymes et termes argotiques utilisés par la communauté LGBTQI+. En effet, la prolifération des identités de genre, des orientations sexuelles et autres étiquettes n’a pas ralenti ces dernières années.

Chaque mot français sera suivi de son équivalent anglais, qui sera indiqué entre parenthèses. Les définitions ne sont pas censées être complètes, et toute omission de notre part est entièrement accidentelle. N’hésitez pas à ajouter un mot manquant dans les commentaires si vous en ressentez le besoin. Il existe d’autres variantes de certaines draperies. Pour chaque expression, nous avons tenté d’utiliser la bannière officielle ou la bannière la plus reconnue au sein de la communauté ou sous-communauté concernée.

Il est également vrai que les définitions peuvent évoluer au fil du temps. Nous ferons de notre mieux pour mettre à jour ces informations aussi souvent et rapidement que possible.

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