Dans le cadre de la Marche des fiertés, des groupes LGBT se sont rassemblés à Paris le 26 juin. Qui sont les LGBT ? Mais que signifie exactement le sigle LGBT ?
Le 26 juin 2021, la Marche des Fiertés de Paris s’est élancée de Pantin (Seine-Saint Denis) pour défendre les droits des LGBT et lutter contre les préjugés. Lorsqu’on leur demande de définir les acronymes LGBT et son dérivé, LGBTQIA+, beaucoup de personnes peinent à trouver les mots justes.
LGBT: qu’est ce que ça veut dire ?
Lesbienne (L) identifie les femmes homosexuelles qui sont sexuellement et/ou émotionnellement attirées par d’autres femmes (lesbiennes).
Les hommes qui éprouvent une attirance sexuelle et/ou émotionnelle pour d’autres hommes sont désignés par le terme « gay » (G).
Les personnes qui éprouvent une attirance sexuelle et/ou émotionnelle pour les deux sexes sont appelées « B » pour « bisexuel » (hommes et femmes).
T comme transgenre : Il s’agit de personnes qui s’identifient à un sexe différent de celui qui leur a été attribué à la naissance. Les versions antérieures d’Antisèche faisaient référence aux personnes transgenres. Mais les défenseurs des droits des LGBT déconseillent l’utilisation du mot « transexuel » car il met trop l’accent sur la transition physique de genre d’une personne et a une connotation médicale stigmatisante. La terminologie préférée est donc « trans » ou « transgenre ».
Pour ceux qui ne s’identifient pas comme hétérosexuels ou cisgenres, « Q » signifie « queer », un terme qui englobe toutes les minorités sexuelles et de genre.
Tout comme le mot « intersexe » décrit les personnes nées avec des caractéristiques sexuelles (organes génitaux, chromosomes, etc.) qui ne correspondent pas aux définitions binaires des deux sexes.
Pour ceux qui ne ressentent pas d’attirance sexuelle de la part des autres : « A » comme asexuel.
Attribue l’étiquette « + » à toute personne ou tout ce qui n’entre pas dans l’une des catégories énumérées ci-dessus.
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LGBT: c’est quoi ?
Les personnes qui ne s’identifient pas comme hétérosexuelles étaient souvent appelées « homosexuels » ou « gays » jusque dans les années 1990, lorsque le sigle est devenu largement utilisé. Cependant, cette expression a été jugée trop étroite et a été remplacée par l’acronyme LGBT, qui englobe à la fois l’orientation sexuelle (lesbiennes, gays et bisexuels) et l’identité de genre (transsexuel et transgenre). L’acronyme LGBTQIA+ est plus qu’une simple étiquette ; il décrit également un mouvement qui cherche à mettre fin aux préjugés et à promouvoir l’égalité des droits pour les communautés qu’il sert. Bien que les attitudes sociétales aient changé, les actes homophobes et transphobes sont encore courants, ce qui a suscité la réaction d’un large éventail d’organisations comme l’Interassociative lesbienne, gaie, bi et trans (Inter-LGBT). Environ 55 % des personnes interrogées déclarent avoir été victimes d’actes anti-LGBT à un moment donné de leur vie.